L’atrophie vaginale est définie comme une diminution de l’élasticité, un assèchement voir même une fragilisation de la muqueuse vaginale pouvant entrainer une gêne ou des douleurs lors des rapports sexuels (Johnston 2004). Elle est présente chez 27 à 55% des femmes à la ménopause (Johnston 2004). Afin de diminuer ces symptômes, les principaux traitements offerts à ce jour consistent en l’application régulière d’un hydratant vaginal, l’utilisation de lubrifiant vaginal et la prise d’œstrogène (Johnston 2004). Pour certaines femmes âgées souffrant d’incontinence urinaire (IU) et qui montrent de signes et symptômes d’atrophie vaginale, un programme d’exercices du plancher pelvien de 12 semaines semble être bénéfique. Cet effet secondaire positif de la rééducation périnéale et pelvienne chez les femmes âgées ne semble toutefois pas être documenté dans la littérature scientifique actuelle. Il apparait donc nécessaire d’étudier, plus à fond, l’effet d’un programme d’exercices du plancher pelvien sur l’atrophie vaginale.